Je ne suis pas douée pour raconter les histoires, surtout si c'est la mienne. Je ne dis pas que je n'aime pas ça, en vérité, j'aime bien parlé, m'ouvrir au monde, mais on va dire que je me perds facilement dans des explications futiles et sans intérêts. Mais ma foi, je peux tout de même tenter de vous conter un petit bout de ma vie, même si elle n'est en rien bien palpitante. Je ne suis ni fille de "...", ni riche héritière, je n'ai aucun don particulier pour quoi que ce soit, je ne suis pas non plus une jeune fille connue mondialement pour des paillettes et des jacassements. ,Voila, je suis juste banale, et c'est très bien ainsi, parce que la vie ne peut que devenir passionnante à chaque coin de rue...
Je ne sais pas pourquoi, mais cette idée, que ma vie pourrait être chamboulée par la moindre petite chose, me semble, tout simplement, palpitante. Ce n'est pas que ma vie est à ce point ennuyeuse, je n'irais pas jusque là, je veux juste dire que jusqu'ici, je n'ai pas vu grand chose dans la vie. J'ai été à l'école, j'ai aidé ma famille, mais je ne me sens pas remplie, je manque de ce qu'on appel voyage, parce que je n'ai jamais voyagé. Pourtant, ce mot me fait rêver, j'apprécie le dire et l'entendre dire. Mais voila, comme je l'avais dis, je me perds dans des choses sans grandes importances. Je ne vais pas épiloguer sur tout ça.
Je vie à Vergazon, dans hoenn, un havre de paix et de plénitude, ou rien ne semble pouvoir troubler le calme plat. Enfin rien, mis à part moi! Je me présente, Oliver Sparkle, je porte bien le nom de mon père, parce qu'à ce qu'il parait, il bougeait tout le temps aussi! Mon père? Il ne vie plus ici, je ne le vois plus, je ne sais pas ce qu'il devient, je sais juste qu'il est explorateur. Je suis fière de lui, même s'il a fini au fond d'un caniveau, même si je le crois plus sur la lune que dans un trou. Je vie avec ma mère et ma grande sœur, ni l'une ni l'autre ne porte le paternel dans leur cœur, elles s'en rappellent mieux que moi; C'est vrai qu'après dix-huit ans sans le voir, j'ai réussi à passer l'éponge sur les conneries qu'il a pu faire. A part elles deux, les gens de cette bourgade parle de mon père comme d'un héros qui a réussi à sortir de cette vie monotone et sans avenir. Bon ok, on travail dans les plante, avec les jolis pokémon insectes et herbes, mais voila, il faut le dire, je ne me vois pas faire ça toute ma vie...
A croire que le ciel a entendu mon envie de bouger parce qu'un beau jour, ma vie bascula grâce à un étrange colis tombé du ciel! Ce jour là, je travaillais dans les hautes herbes pour ramasser des baies, la chaleur était à son comble, j'avais soif, et ma gourde était vide. Je me rend compte maintenant que si j'étais retournée au village pour boire, je n'aurais sans doute jamais eu la chance de voir ma vie changer...
Jusque là, ma mère m'avait interdit d'attraper des pokémon, malgré mes vingt ans, elle avait dans l'espoir de me garder dans ce village pour l'éternité, bref une prison écologiste, trop verte que pour vraiment ressembler au monde pour lequel j'aspirais. Bref, on voulait que je sois une machine à ramasser des baies. Même si j'étudiais pour devenir une des meilleures éleveuses de ce monde! Il était vrai que je me donnais à fond pour être la première. Mais voila, le sang en voulait autrement. M'enfin, revenons à cet évènement qui a tout changé, voulez-vous?
Je ramassais une des dernière baie, quand BAM, je sentis quelque chose me tomber sur la tête, un coup si violent que je tombai en arrière, PAF, évanouie, à cette chaleur! Vous vous rendez compte? Mais quand je me réveillai, j'étais à l'ombre, une ombre apaisante, qui ne ressemblait en rien à ce que j'avais pu voir à Vergazon. A côté de ma tête, une pokéball ouverte. Le temps que je reprenne mes esprits, et que je sois à nouveau les pieds sur terre, je n'avais pas eu l'esprit à regarder au dessus de moi pour de bon. Je me relevai, malgré la grosse bosse sur ma tête et ramassai la petite balle blanche et rouge. Étrange que cela. Sans doute avait-elle amortit sa chute sur ma tête, mais où était donc le pokémon qu'elle contenait? Je pensai un instant qu'elle était vide de base, mais cette fois, la première idée ne fut pas la bonne. L'ombre bougea. Je fis un immense bond en arrière, me retournai et du lever la tête pour voir ce que je n'avais jamais vu. Un pokémon de plus de 2m50, superbe, élégant, imposant, le rêve. Un tropius. Il est vrai que le tropius est un pokémon d'Hoenn mais jusque là je n'en avais vu que dans mes livres. Impressionnée, je ne pensai pas tout de suite aux conséquences que ce pokémon avait déjà pu faire dans les baies. Après tout, je m'en fichais pas mal...
Ce jour là, j'avais été la seule folle a m'aventurer dehors pour cueillir des baies, il faisait beaucoup trop chaud, les habitants avaient l'habitude de l'air frais. Le tropius ne risquait donc pas d'être découvert de suite. Mais je me posai tout de même beaucoup de questions. Je ne savais ni d'où sa pokéball était tombé, je ne savais rien de lui. Le pokémon semblait déjà d'un âge avancé, masculin et ne semblait pas effrayé par moi, n'empêche que je n'osais pas trop m'approcher, peur d'un vilain coup. La bestiole semblait pacifique, mais ça ne voulait pas dire grand chose. Il me toisait en même temps qu'il mangeait les baies que j'avais ramassé. Je ne le quittais pas des yeux non plus. Son cou s'abaissa d'un coup, sa tête arrivant à ma hauteur, il plongea son regard dans le mien, et vint se coller contre mon corps. Je ne compris pas tout de suite la scène, mais je pense que c'est à ce moment là qu'il m'a adopté.
Je le laissai faire un instant jusqu'à ce qu'il relève son cou majestueux pour recommencer à manger. Je voulu à ce moment là partir, trop de choses se bousculai dans ma tête, mais c'était sans compter que le dinosaure me suivrait. Il écrasait les buissons à baies sans le vouloir, je me retournai, sans trop calculer ce que j'allais bien pouvoir faire. Du haut de mon mètre soixante, je lui fit signe de ne plus bouger, et le rappelai dans la pokéball. Les dégâts causés allaient sans doute être très vite repéré, mais j'espérais vivement qu'on ne découvrirais pas ma surprise...
C'est ainsi que le bouleversement au coin de la rue est arrivé. A vrai dire, je ne m'en rends pas encore bien compte, ça ne fait que deux jours, ne m'en voulez pas. Tout le monde parle déjà des buissons de baies écrasés, beaucoup d'hypothèse ont été formulée, personne n'a la bonne solution, mais pour combien de temps? En ce moment même j'hésite pour mes choix futurs. Ce tropius... Il n'est pas arrivé là par hasard, c'est un appel vers l'aventure. Je ne sais pas comment en parler à ma famille... En fait, jusqu'ici je rêvais de voyager, mais maintenant que l'aventure frappe à ma porte, j'ai peur, je tremble, je me dégonfle comme un vieux ballons. C'est honteux. La pile électrique que j'étais s'est affaiblie, j'aimerais demander des conseils, mais je n'ai personne à qui demander. Je vais dormir, une troisième nuit me portera plus conseil, et peut-être rendrais-je la bonne solution. Qui sait?...
A mon réveil, je ne vis qu'une lettre sur la table, celle-ci m'était adressée. Maman et Ariane était déjà partie vendre les fleurs aux magasins. L'enveloppe était déjà ouverte, je supposais que mon courrier avait déjà été lu par elles. Je sortis le contenu délicatement, laissant tomber un papier fin sur le sol. Avant même de lire la lettre, je ramassai le bout de papier.
PARTEZ POUR ...
Je n'en revenais pas, on m'invitait à aller dans cette nouvelle région! C'était inespéré et en même temps, ça tombait à pic... Mais je n'étais pas au bout de mes surprises... Je commençai à lire le reste du courrier.
Bonjour Mademoiselle Oliver,
J'espère que vous avez bien reçu le colis surprise et qu'il vous plait. Nous avons pensé qu'un petit coup de pouce vous serais utile pour votre envol, mais il semblerait qu'il n'ait pas été assez fort. Nous vous envoyons donc ce nouveau présent. Bonne chance.
En gage de notre futur rencontre.
Dante
J'étais sur le cul, de marbre, perplexe. Comment peut-on me connaitre? Connaitre mes choix? Cette histoire n'est pas nette. Pas nette du tout même. Mais l'excitation me pousse à vouloir en connaitre d'avantage. C'est peut-être idiot, mais je ne peux pas ne pas savoir! Je pris le minimum d'affaire dans un petit sac à dos et me mit en route vers un monde que je ne connais que trop peu...