►Sa couleur de peau :: Blanche, je suis plutôt du type à rougir plutôt qu'à bronzer, en plus, je vous dis pas!
► Sa couleur d'yeux :: Violet
► Couleur de cheveux :: Blond
► Sa taille :: 1 mètre 68
► Sa corpulence :: Fine, et plutôt frêle
► Son odeur :: Quelque chose de frais comme l'herbe, peut-être un rappel de pluie, vu le temps que je passe dehors. C'est pas vraiment quelque chose que je peux sentir moi-même. Et si je vois encore une question de ce genre, je vais me trouver un parfum vite fait, oui!
► Des traits particuliers :: Sans aucun doute mes cheveux, ils en feraient presque ma taille!

▶ Ah, cette chère Loa. De loin, au premier coup d'oeil, on y voit une fille. Jolie, pas extrêmement grande, des volants par-ci et des volants par-là, des cheveux tellement longs qu'on ne pense pas que quelqu'un puisse faire quoi que ce soit avec ça sur la tête, un visage fin et l'expression tranquille. Fragile, c'est le mot qui peut venir facilement à l'esprit -une poupée qu'on aime à regarder-. Et puis un sourire se dessine sur ses lèvres jusqu'à lui manger le visage, cette bouche s'ouvre, et l'illusion se brise. Parce qu'elle est bruyante, Loa, on la repère de loin, elle est bavarde et elle aime bien les autres. Elle aime raconter quelques anecdotes, faire sourire autour d'elle, et récupérer en échange des bribes d'informations sur leur vécu -des renseignements qui pourraient, peut-être, se révéler utiles un jour-.

Ses yeux sont perçants, elle est attentive, à l'affut, le moindre éclat de rouge signifiant une pokéball la fait bondir et hurler au combat. Elle va droit au but, n'hésite pas, fait ce qu'elle veut faire et demande ce dont elle a envie, qu'importe l'heure ou le lieu -elle s'est souvent fait tiré les oreilles par ses parents lorsqu'elle sautait sur un pauvre dresseur qui faisait ses courses au milieu d'un magasin-. Il lui arrive d'être capricieuse, mais elle n'est pas complètement bête, elle comprend les choses et le pourquoi du comment si le refus tombe, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un moment de déception qui repartira bien assez tôt. Parce qu'elle est joyeuse, elle aime vivre, elle profite du soleil comme de la pluie, savoure tout ce qui lui tombe sous la main. Le but est d'avancer, pour elle, à quoi sert de se morfondre?

Sa persévérance et son entêtement lui ont valu maintes blessures dans son enfance -et encore aujourd'hui- à courir les pokémons sauvages et les autres enfants, à grimper les arbres alors qu'on lui a formellement interdit de le faire. Ces traits de caractères lui permettent de ne pas se décourager, de ne pas baisser les bras même pendant un combat mal parti ou après une défaite au goût amer.
Elle est forte, la blonde, dans sa manière de vivre et de voir les choses. Elle est fière, aussi, un peu trop même. Elle distribue des sourires sans compter, mais chaque coup, chaque insulte est rendue -et le supplément n'est jamais de trop à ses yeux-. Elle hait être rabaissée, elle hait être vu comme faible. Son impulsivité l'a déjà conduit à accepter des paris stupides -parce qu'elle est fière, parce que la fuite n'a jamais effleuré son esprit- et à en subir les conséquences derrière -fort heureusement pas bien graves-.

La patience est une qualité rare, qu'elle ne possède certainement pas. Son excitation se mue rapidement en des changements de position, de voix qui s'élève et d'yeux qui pétille. Pendant les combats, elle se lance corps et âme dedans, accompagnant le pokémon de son côté, sautillant, courant de-ci de-là. Et son sang bout, et elle aime cette adrénaline qui monte et qui monte et l'affrontement qui continue jusqu'à son paroxysme.
Elle en reviendrait presque plus fatiguée que son pokémon.

▶ Sa vie commença en plein automne, à Roselia même. Sa mère était originaire de Johto, bien que d'une autre ville, tandis que son père venait de Jadielle, à Kanto. Il lui répéta souvent, le sourire aux lèvres, qu'elle devait tenir son amour de la nature de lui, car il avait fait la même chose dans la Forêt de Jade au grand dam de ses propres parents au même âge.
Ils s'étaient rencontrés lors d'un festival tenu à Roselia, et il fallait croire que cette ville avait un charme particulier vu qu'ils l'avaient plus tard choisi comme résidence.

Loa resta fille unique, soigneusement chouchoutée par ses géniteurs. Elle en apprécia l'attention, mais celle-ci devint rapidement un peu trop étouffante et la gamine se retrouva à chercher autre chose, plus aléatoire, dans la nature entourant la ville. Elle eut des amitiés avec les enfants du village, joua avec eux, grandit avec eux, mais rien qui ne resta finalement immuable. Même petite, la blonde n'était pas de ceux qui avait besoin d'énormément d'attaches.

Bien que préférant de loin s'amuser à l'extérieur que d'aller parfaire son éducation, elle se retrouva sur les bancs de l'école à apprendre des tas de choses plus ou moins utiles. A la maison, ses parents se faisaient une joie de lui inculquer leur savoir sur les pokémons, et quel savoir c'était! Tout deux anciens dresseurs, bien que son père continuait de temps en temps à faire des tournois avec des amis, ils ne manquaient pas d'anecdotes et de conseils pour sa future aventure. Parce qu'elle en rêvait, de partir à l'aventure! De dépasser les bois et le lac, peut-être même d'oser jusqu'à jeter un œil dans la grotte pas si loin -rien qu'y penser lui arrachait quelques frissons-. Son père était un genre d'idole dans sa tête d'enfant, un exemple de dresseur qu'elle aimerait suivre plus tard. Il avait un style décontracté, mais un mordant remarquable, la clope au bec -une des raisons pour laquelle Loa ne veut pas entendre parler de cette infamie, l'odeur devient rapidement insupportable-, et une équipe de pokémons loyaux et diversifiés. Combien de fois l'avait-elle tanné pour qu'il lui montre tel pokémon, telle attaque, tel combat? Elle ne se lassait pas de voir les monstres évoluer avec grâce et puissance, et partait se coucher les étoiles dans les yeux.

Son premier véritable combat pokémon arriva lors de ses 10 ans, contre un des enfants voisins avec lequel elle s'entendait bien. Tout deux avait pu emprunter un pokémon de leurs parents -au niveau assez bas et soigneusement entraînés pour les gosses, son père à elle avait même attrapé un Cerfrousse spécialement pour ça-, et ils étaient impatients de mettre enfin à l’œuvre leurs connaissances. D'autres enfants les avaient rejoints et prenaient joyeusement des paris sur le vainqueur -l'égo de Loa se gonfla très rapidement-, et ce qui devait arriver arriva: les deux enfants ne voulaient céder la victoire à l'autre, et n'étant pas forcément d'accord sur les règles à respecter, finirent par se jeter eux-aussi dans la bataille.
Ce fut un match nul, un joli savon par les parents, et l'obligation d'attendre une certaine maturité avant de recommencer. Mais la blonde avait le sourire jusqu'au oreilles et le Cerfrousse en piétinait encore de joie. Ça en avait valu la peine!

Les années passèrent et elle s'entraîna plus réglementairement avec son père, alternant les pokémons qu'il avait en sa possession, s'améliorant sur les techniques et la rapidité de réaction. A ses 15 ans, après un combat particulièrement serré entre eux qu'elle finit par gagner -la première fois depuis des lustres!-, Loa taquina sa mère en lui proposant un petit match histoire qu'elle descende tranquillement en régime après tant d'émotions. Elle comprit soudainement pourquoi son père semblait toujours mal à l'aise lorsqu'ils s'étendaient trop sur leur rencontre qui s'était soldée par un combat lors de dîners avec des amis et qu'elle n'avait jamais su l'issu de l'affrontement. Elle aurait dû se douter de qui elle pouvait bien tenir le sourire légèrement sadique lorsque son pokémon écrasait celui de son adversaire.

Elle était dans l'année de ses 17 ans quand elle apprit que la région de Noann commençait à être explorée par divers personnes, et qu'un ferry faisait maintenant le trajet régulièrement. Sa décision était prise. De toutes façons, elle commençait à s'ennuyer, ici, elle avait besoin de respirer de l'air frais, de voir de nouvelles choses, d'enfin expérimenter par elle-même! Ses parents furent tout d'abord réticents, ils avaient certes eu cette même envie à un moment donné, mais il s'agissait là de leur propre fille... Elle accepta de leur laisser un temps de réflexion -ce fut certainement le moment où elle montra le plus de patience de toute sa vie!-.

Et elle était là, un an après. Le sac fait, peu rempli, prête à vivre son aventure, à aller se salir dans les paysages de Noann, à épier les pokémons qui y vivraient et à faire leur fête à tout ceux qui croiserait sa route.
Sûre d'elle, le regard perçant, elle n'accorda qu'un sourire et un mouvement d'au revoir de la main à ses parents sur le quai, avant d'aller à l'avant du ferry et d'admirer l'horizon bleuté -et de hurler sa joie en s'époumonant de toutes ses forces malgré les regards de travers qu'on lui jetait-.